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FRANCESCO LOTORO, 
Une vie pour la musique concentrazionaria

Découvrez une mini série de 3 épisodes avec Francesco Lotoro qui a dédié sa vie à la musique concentrazionaria/concentrationnaire 

La musique, art de l’indicible, porte en elle les résonances d’une époque, d’un peuple, d’une mémoire. Mais certaines musiques, nées dans des lieux d’oppression comme les camps de concentration, les ghettos, les prisons ou les goulags  ont été menacées d’oubli. Écrites sur des morceaux de papier déchirés, des sacs de toile ou des feuilles de papier toilette, parfois transmises oralement ou gravées dans la mémoire des survivants, ces œuvres sont les fragments bouleversants d’une humanité qui, même dans les ténèbres, a refusé de se taire. Depuis près de quarante ans, le pianiste, compositeur, chef d’orchestre et chercheur italien Francesco Lotoro s’est donné pour mission de retrouver, reconstituer, enregistrer et faire entendre ce répertoire musical né en captivité, qu’il a choisi de désigner sous le terme de musique concentrazionaria. Ce mot, qu’il a contribué à faire reconnaître internationalement, ne désigne pas un genre musical, mais une littérature musicale née dans des conditions extrêmes, marquée par la violence de l’Histoire et la force du témoignage.

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Francesco Lotoro a ainsi collecté plus de 10 000 œuvres, retrouvées dans des archives ou des mémoires familiales. Il est allé à la rencontre de survivants, de proches de compositeurs déportés, de partitions oubliées. Son travail est celui d’un musicologue ou d’un interprète mais aussi celui d’archéologue sonore, de passeur de mémoire, de restaurateur d’humanité. Au-delà du devoir de mémoire, Francesco Lotoro revendique la reconnaissance artistique pleine et entière de ces œuvres : parmi elles, on trouve des chants populaires, des opérettes, du jazz, de véritables chefs-d’œuvre symphoniques, de la musique de chambre, des œuvres inachevées, parfois d’une modernité saisissante. Une partie de cette musique, si elle avait été composée en liberté, aurait sans doute profondément influencé l’évolution musicale du XXe siècle.

À travers cette série documentaire en trois épisodes, je vous invite à entrer dans cette mémoire sonore. Épisode après épisode, Francesco Lotoro nous fait découvrir l’origine de sa quête, le rôle vital de la musique dans les camps, les œuvres inachevées qu’il reconstruit patiemment, et enfin la transmission de ce patrimoine aux générations futures, notamment à travers un projet visionnaire : la Cittadella della Musica Concentrazionaria, en construction à Barletta (dans le sud de l'Italie), un lieu unique au monde dédié à la mémoire, à la recherche et à la diffusion de cette musique.

Découvrir les épisodes de la série radiophonique 

Pour soutenir le travail de Francesco Lotoro et de la Fondation  
 

​Partagez cette série autour de vous pour faire entendre ces voix oubliées, et contribuez à faire vivre ce patrimoine unique en faisant découvrir ces œuvres : écoutez-les, programmez-les, étudiez-les, pour qu’elles reprennent enfin toute leur place dans notre mémoire collective et dans notre culture vivante.

Découvrez quelques portraits de musiciens évoqués par Francesco Lotoro dans notre série

Le doublage de la voix de Francesco Lotoro dans la version française de la série documentaire originellement enregistré e et réalisée en italien a été réalisé par Erwin Sailly
 

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« La musique ne peut pas changer le monde. Elle ne peut pas arrêter les guerres, abolir les dictatures, ni empêcher les génocides. Mais la musique peut nous changer, nous, les êtres humains, et ce sont les humains qui changent le monde. » - Daniel Barenboim

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