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8 MARS, PORTRAITS DE FEMME 
édition 2025

Découvrez une série en 8 épisodes accompagnée de 8 comédiennes afin de rendre hommage aux femmes oubliées de notre Histoire à l'occasion de la Journée Internationale des droits des femmes.

Clara Campoamor

 Avocate, écrivaine et femme politique, Clara Campoamor s’est imposée comme une grande défenseure des droits des femmes à une époque où leur voix était largement marginalisée. Son combat acharné pour le suffrage féminin a culminé en 1931, lorsqu’elle a réussi à faire inscrire le droit de vote des femmes dans la Constitution de la Seconde République espagnole, malgré une farouche opposition, y compris au sein de son propre camp politique. Grâce à son engagement inébranlable, elle a ouvert la voie à une transformation profonde de la société espagnole, inspirant les mouvements féministes du XXe siècle et au-delà. Son héritage demeure vivant à travers des statues, des prix et des commémorations, ainsi que par les écrits qu’elle a laissés, témoins de son combat pour la justice et l’égalité.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Margaux Rinaldi

Bertha Von Suttner

Bertha von Suttner a marqué l’histoire en devenant l’une des figures les plus influentes du pacifisme au XIXe siècle. Femme de lettres, militante et conférencière engagée, elle a lutté sans relâche contre le militarisme et pour la résolution pacifique des conflits. Son roman Bas les armes !, publié en 1889, a profondément sensibilisé le public aux horreurs de la guerre, en exposant avec force et émotion les souffrances humaines qu’elle engendre. Son engagement ne s’est pas limité à l’écriture. Elle s'est également grandement investie dans le développement des mouvements pacifistes européens et a exercé une influence majeure sur Alfred Nobel, l’encourageant à créer le prix Nobel de la paix. En 1905, elle est devenue la première femme à recevoir cette prestigieuse distinction, prouvant que la plume et l’engagement pouvaient changer le monde.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Léonore Boissière.

Josina Machel

Josina Machel a marqué l’histoire du FRELIMO non seulement par ses contributions stratégiques, mais aussi en incarnant le combat pour l’émancipation des femmes en Afrique. Militante infatigable, elle a brisé les barrières imposées aux femmes dans les mouvements de libération, démontrant que leur rôle ne devait pas se limiter au soutien logistique, mais inclure une participation active à la lutte armée et à la construction d’un Mozambique libre et égalitaire. Son courage, sa détermination et son sacrifice personnel ont inspiré de nombreuses femmes à rejoindre la résistance, renforçant ainsi leur place dans la lutte pour l’indépendance et, plus largement, dans la transformation sociale du pays. Engagée jusqu’à son dernier souffle, Josina Machel a défendu une vision progressiste d’une société où hommes et femmes seraient égaux, un idéal qui reste l’un des aspects les plus marquants de son héritage politique.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Betty Scouarnec

Leyla Zana

Leyla Zana a marqué l’histoire en devenant, en 1991, la première femme kurde élue au Parlement turc, un exploit symbolisant à la fois l’avancée et les difficultés de la reconnaissance des droits des Kurdes en Turquie. Lors de son investiture, elle a osé prononcer quelques mots en kurde – une langue alors interdite dans les institutions officielles –, affirmant ainsi son identité et celle de son peuple. Ce geste a déclenché une répression sévère, aboutissant à son arrestation et à une condamnation à dix ans de prison pour « séparatisme ». Malgré l’emprisonnement, l’intimidation et la censure, Leyla Zana n’a jamais renoncé à son engagement pour la justice, la démocratie et les droits des Kurdes. Son combat lui a valu une reconnaissance internationale, notamment le prix Sakharov pour la liberté de pensée en 1995, décerné par le Parlement européen. 

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Lydia Mirdjanian.

Alva Myrdal

Alva Myrdal a laissé une empreinte indélébile sur la société grâce à son engagement en faveur du bien-être social, de l’égalité des sexes et du désarmement. Sociologue, diplomate et femme politique suédoise, elle a contribué à la modernisation des politiques sociales en Suède, défendant des réformes progressistes en matière d’éducation, de travail et de protection sociale. Son travail avec son mari, Gunnar Myrdal, a permis de façonner le modèle suédois de l’État-providence, mettant l’accent sur la justice sociale et l’égalité des opportunités, en particulier pour les femmes et les enfants. Au-delà de ces réformes sociales, Alva Myrdal a été une voix influente dans les efforts mondiaux de désarmement. En tant que diplomate, elle a représenté la Suède aux Nations Unies et a dirigé la délégation suédoise aux négociations sur le désarmement à Genève dans les années 1960 et 1970. Elle a dénoncé avec force la course aux armements et plaidé pour une réduction drastique des arsenaux nucléaires, soulignant les dangers d’une militarisation excessive pour la paix mondiale.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Suzanne Raimbault

Hawa Abdi 

 Médecin, avocate et militante humanitaire, Hawa Abdi a dédié sa vie à secourir des milliers de personnes touchées par les ravages de la guerre, la pauvreté extrême et les catastrophes humanitaires. Dans un pays en proie à des conflits interminables, elle a fondé la Fondation Dr. Hawa Abdi, qui a permis d’apporter des soins médicaux et de fournir un refuge à des milliers de familles déplacées. Son centre, qui a fonctionné comme un hôpital et un camp pour les réfugiés, est devenu un symbole de résistance et de solidarité face à l’adversité.

Sous sa direction, la Fondation a non seulement soigné des malades, mais a également contribué à offrir une éducation et une protection aux femmes et enfants, souvent les plus vulnérables en période de guerre. Soutenue par ses filles et des organisations internationales, son action a perduré bien au-delà de sa vie, transformant le paysage de l'aide humanitaire en Somalie et au-delà.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Julia Kuntzle.

Cornelia Sorabji

Dans une époque où les femmes étaient largement exclues du domaine juridique, Cornelia Sorabji a ouvert la voie en devenant la première femme à plaider devant la cour britannique en Inde. Pionnière et militante, elle a consacré sa carrière à l'amélioration de l'accès des femmes à la justice, en particulier celles qui, vivant en isolement, se retrouvaient privées de leurs droits en matière d’héritage et de propriété. Son travail a permis de briser les barrières qui empêchaient les femmes, souvent issues des milieux les plus démunis, de défendre leurs droits dans un système judiciaire dominé par les hommes. Cornelia Sorabji a également été une écrivaine prolifique, publiant plusieurs ouvrages où elle a abordé les questions des droits des femmes, de l'éducation et de la société indienne. À travers ses écrits, elle a non seulement plaidé pour l’émancipation des femmes, mais a aussi mis en lumière les injustices subies par celles qui étaient réduites au silence par les normes sociales et juridiques de l’époque.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Karen David.

Fatima al-Fihri

Fatima al-Fihri est un symbole emblématique de l’importance de l’éducation et de l’émancipation par le savoir. À une époque où l'accès à l'éducation était réservé à une élite et souvent limité aux hommes, son initiative visionnaire a ouvert la voie à des générations d'érudits, hommes et femmes. Fondatrice de l'Université al-Qarawiyyin à Fès, au Maroc, elle a créé une institution destinée à être un centre d'apprentissage et de réflexion intellectuelle. L’université qu’elle a fondée est aujourd’hui reconnue par l’UNESCO et le Livre Guinness des records comme la plus ancienne université en activité au monde, un témoignage de la pérennité de son œuvre.

Sous son impulsion, l’université est devenue un centre de savoir qui a attiré des penseurs et des scientifiques de renom tels qu'Averroès, Maïmonide et Léon l'Africain  et a largement contribué à la transmission du savoir à travers le monde islamique et au-delà. L'influence de cet établissement a été si profonde qu'elle a également contribué au développement des universités en Europe, en particulier à travers l’échange d'idées et de découvertes.

Cette femme oubliée de l’histoire a été interprétée par Sarah Griche.

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"Tout au long de l'histoire, de nombreuses femmes oubliées ont façonné le monde dans l'ombre, leurs contributions éclipsées par celles sous les projecteurs. Leurs voix peuvent être silencieuses dans les annales de l'histoire, mais leur impact résonne à travers le temps."

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